Grâce aux nouvelles conditions de stockage du Centre de recherche et d’archivage de Penthaz, les collections de la Cinémathèque suisse sont préservées dans les meilleures conditions possibles. La conservation des films, depuis les supports nitrate jusqu’aux fichiers numériques, est l’activité qui permet de sauvegarder sur le long terme le patrimoine cinématographique. Il s’agit à la fois de maintenir des climats appropriés et constants, mais également de suivre l’évolution des matériaux ou de contrôler l’intégrité des données.

En matière de sauvegarde, la Cinémathèque établit aujourd’hui ses critères de choix en fonction de la gravité des cas (urgence à enrayer le processus de décomposition de l’image), ainsi que de l’importance historique, technique, sociale ou artistique du film, de la rareté du sujet, de l’état des éléments de tirage, etc. Les films dits « Helvetica » (définition à retrouver dans notre politique de collection, en ligne), sont prioritaires pour toutes ces opérations de sauvegarde.

Si la sauvegarde a longtemps privilégié le contenu sur la forme, en se limitant à de simples duplications, la restauration a depuis plus de vingt ans adopté les critères et l’éthique qui s’appliquaient déjà aux autres arts. La Cinémathèque suisse essaie de respecter les codes déontologiques lorsqu’elle restaure une nouvelle œuvre en numérique comme en photochimique. Dans l’état actuel des connaissances, la sauvegarde sur pellicule est la seule manière fiable de préserver une œuvre sur le long terme.

Les restaurations sont financées grâce au soutien de l’association Memoriav.

Vous pouvez trouver des détails sur les restaurations de la Cinémathèque suisse sur le site de Memobase.