Vincent Macaigne, théâtre et cinéma
Pour célébrer la reprise de leur collaboration,
la Cinémathèque suisse et le Théâtre Vidy-Lausanne présentent, au Capitole le 26 mai,
Ce qu'il restera de nous, un film de l’acteur et réalisateur Vincent Macaigne, figure de proue
du renouveau du cinéma français.
De la scène à l’écran (et vice versa)
Vincent Macaigne est un homme de théâtre et de cinéma qui répond
à la violence du monde par la force de l’art. Sur scène, il fait de la rencontre entre acteurs et spectateurs un véritable champ de bataille. Un endroit où déverser les angoisses et les exaltations à la fois de l’auteur, du metteur
en scène et de l’acteur. Ce qui fait plusieurs bonnes raisons de faire monter les décibels pour défendre une parole qu’il pense salvatrice. Il en est ainsi d'Au moins j’aurai laissé un beau cadavre, d’après Hamlet, qui a marqué
les esprits au festival d’Avignon en 2009. Ou encore de Idiot ! Parce que
nous aurions dû être entendus, d’après Dostoïevski, qu’il prépare actuellement pour le Théâtre Vidy-Lausanne (du 11 au 21 septembre 2014). Vincent Macaigne est aussi une figure du cinéma français, soit comme acteur, soit comme réalisateur : lors du festival de Cannes 2013, c’est
à l’affiche de trois films qu’il figurait en tant que comédien. Il saute d’un tournage à l’autre, avide, dévorant, débordant, bosseur, doué. Un récent portrait de Libération lui cherche une filiation : Orson Welles, Jean Yanne, Rainer Werner Fassbinder ?
Michèle Pralong
Vincent Macaigne
Né en 1978, Vincent Macaigne fait ses études au Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris. Au début des années 2000, il commence sa carrière au théâtre, à la fois sur les planches et comme metteur en scène. C’est en 2011 qu’il passe
à la réalisation avec le moyen métrage Ce qu’il restera de nous qui obtient le Grand Prix au festival international du court métrage de Clermont-Ferrand en 2012. Présenté comme le «nouveau Gérard Depardieu» par l’hebdomadaire britannique The Observer, il est
considéré aujourd’hui comme l’une des personnalités les plus représentatives du renouveau du cinéma français avec Guillaume Brac (Tonnerre, 2014), Justine Triet (La Bataille de Solférino, 2013), Sébastien Betbeder (2 automnes 3 hivers, 2013) ou encore Antonin Peretjatko (La Fille du 14 juillet, 2013).
Lundi 26 mai à 20h au Capitole
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