Mardi 31 janvier, projection en avant-première du film Les Mauvaises Herbes de Louis Bélanger au Capitole, à l'occasion du cycle consacré au cinéma québécois contemporain à la Cinémathèque suisse. En présence de Louis Bélanger, de Claude Trudelle, Délégué général du Québec pour l'Allemagne, l'Autriche et la Suisse, et Michel Coulombe, historien du cinéma et coauteur du Dictionnaire du cinéma québécois.

«Le moment est bien choisi pour présenter une rétrospective. Depuis plusieurs années, le cinéma québécois connaît en effet une effervescence inégalée, ainsi qu’une visibilité importante. Le Québec est fier de ses cinéastes et de leur reconnaissance internationale». C’est ainsi que Claude Trudelle, représentant du Québec en Allemagne, Autriche et Suisse, introduisait la soirée du 31 janvier au Capitole pour l’avant-première des Mauvaises Herbes de Louis Bélanger. «L’hiver, c’est dans l’ADN des Québécois. C’est très difficile de tourner l’hiver, mais c’est un passage obligé pour les réalisateurs» raconte le cinéaste. L’historien du cinéma Michel Coulombe, également présent pour l’occasion, précise que «lorsqu’un cinéaste québécois décide de tourner l’hiver, il n’y a normalement pas de neige. Louis est béni des dieux, il y en avait». Cette comédie sur fond de plantation de cannabis est inspirée du milieu rural du Québec, où Bélanger se rend régulièrement: «J’aime les gens qui sont là‑bas, je m’y promène beaucoup et j’ai noté l’émergence d’un système économique parallèle. On y découvre d’autres sortes d’agriculteurs. Les gens qui plantent du cannabis ne se sentent pas criminels, ils ont ce qu’on appelle une morale élastique».

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Photos: ©Carine Roth / Cinémathèque suisse
Vidéo: ©Timothée Zurbuchen / Cinémathèque suisse